Je marchais et je me suis mise à lister dans ma tête tout ce que j’aimais chez moi. Comme ça. Comme un truc naturel. C’était aussi surprenant que beau.
J’aime mon sourire, j’aime mes yeux verts, j’aime mes cheveux, j’aime mon humour, … Et là, je ne sais plus à quel moment, le mental a tenté une percée avec sa longue liste sous le coude de tout ce que je n’aime pas, de ce qui devait être amélioré comme si j’étais un prototype, de ceci ou cela qui ne va pas. Aussi naturellement que j’avais commencé cette liste, j’ai fermé la porte à mon mental. Ça s’est fait en un quart de seconde. Je l’ai vu faire. J’ai vu sa tentative qui a avorté à peine commencé. A dire vrai, je ne sais même pas comment j’ai fait ça. Peut-être tout simplement en continuant de lister ce que j’aimais chez moi.
Peut-être je me berce d’illusion, mais j’ai vu là un signe d’un amour de soi, qui serait enfin là ! Là, au point où je puisse me le dire sans me laisser « divertir ». Là, au point où j’ose vous l’écrire sans avoir peur de me la péter. Là, en reconnaissant avec simplicité et humilité que j’aime celle que je suis, celle que je deviens aussi.
Je vous souhaite de tout coeur de connaitre cet amour que je découvre pas à pas – il n’est jamais trop tard pour commencer.
Nadège
P.S. : Et si vous commenciez ? Ecrivez ce que vous aimez chez vous, tout ce que vous aimez. Puis, relisez à haute voix et observez ce qui se passe pour vous. Et si vous en avez le courage*, osez le partager dans les commentaires !
* Cela m’a demandé du courage d’écrire ce texte et de le partager ensuite.