Je vais me coucher. Mon corps lui veut écouter de la musique. Pas de souci, je t’en mets un peu. Mais pas longtemps hein ! Puis, sans prévenir, il se lève danser. Sans que je me rende vraiment compte, je remets le morceau du moment qui m’apporte douceur et sensualité. Et je danse encore et encore. Je vais me coucher, à nouveau. Il rigole : “Nadège, tu sais très bien que la suite de ce que tu as commencé à écrire cet après-midi est là, tu as entendu en dansant“. “Grrr“ protestais-je, “on ne peut pas attendre demain matin ?“ Mais mon corps se dirigeait déjà vers l’ordinateur. Il est comme un enfant qui suit l’élan de l’instant sans soucier de l’heure, du temps qui passe ou des jugements, des habitudes et des croyances limitantes.
J’ai longtemps entendu dire “Votre corps sait“, sans vraiment savoir de l’intérieur ce que cela voulait dire vraiment. Puis, un jour, je ne sais plus vraiment quand, j’ai décidé de lui laisser carte blanche. Il a bien compris visiblement. Il m’a même emmener marcher sous la pluie, c’est pour dire.
Ne faisons pas l’impasse d’écouter notre corps. Assurément, il ne manquera pas de nous stopper net dans notre frénésie de vie si on pousse le bouchon un peu trop loin, un peu trop longtemps. De ce stop qui nous arrête instantanément et qui nous demandera un temps plus ou moins long pour retrouver énergie, santé et joie de vivre.
P.S. : il faut reconnaitre que j’ai passé un bon moment en suivant ses mouvements, mais ne lui dîtes pas !
P.S. de mon corps : JE SAIS.