Réussir sa vie

Cette question tournait en boucle dans ma tête, comme une douce obsession. Mais une obsession quand même ! Comment je serai que j’ai réussi ma vie ? Et du coup, comment faire pour réussir ma vie, ne pas passer à côté, ne pas avoir de regret ? Tout ça à la fois.

C’est avec ce sujet que je suis arrivée à ce coaching. Ce n’était pas la première fois que je l’amenais dans ma besace. Et cette fois-ci, je contais bien en découdre pour mettre tout l’éclairage nécessaire à mon avancée. Ce besoin de clarté était devenu vital.

Baignant dans le monde de l’entreprenariat depuis plus de 10 ans, je savais déjà une chose. Ma réussite ne se mesurerait pas à mon chiffre d’affaire, ou bien encore à ma belle équipe. L’argent n’était pas un moteur, j’en avais fait l’amer expérience en me trompant de chemin il y a quelques années. Et une équipe, ce n’était pas à l’ordre du jour. Et d’ailleurs, est-ce que réussir sa vie passait par la réussite professionnelle, celle qu’on vous vend depuis le lycée, voir avant. Est-ce que mon bonheur dépend de mon travail ? Ça m’inspire une autre chronique… Mais ceci est une autre histoire.

Bref, j’arrivais à ce coaching dans ma petite robe verte que j’aime tant porté de part sa légèreté et mes tongs aux pieds. J’avais eu tout un débat interne : aller à mon rdv en tong ou avec mes tropeziennes (chaussures ouvertes en cuir) ? Assurément, les secondes faisaient plus habillées. Et en même temps, la première chose que je ferais serait de me déchausser. Non pas par obligation, mais par choix, pour mieux sentir mon corps ancré au sol, à la terre. Et ce sont mes chaussures qui ont été une source d’information sans commune mesure ce jour-là.

Je vous passe les détails de la séance. Le plus croustillant étant la résultante même si le processus fût fort savoureux.

J’aurai réussi ma vie, je réussirai chacune de mes journées de vie sur cette terre : si je ressens la légèreté de cette robe printanière, si je me lève chaque matin comme si je partais en vacances, les tongs aux pieds.

La joie sera mon guide, l’écoute de mon corps ma boussole, et la légèreté mon baromètre.

Et je conclurai cette chronique par cette phrase que j’aime tant répéter tellement elle est essentielle à ma vie (et je l’espère à la notre) : “c’est simple, même si ce n’est pas facile.“

Avant de vous laisser explorer à votre tour à quoi vous reconnaitre que vous avez réussi votre vie. Je dois vous partager une dernière chose. J’ai omis de vous dire à quel point j’ai été chamboulée par l’évidence de la réponse, par sa simplicité, par le fait que c’était déjà là dans ma vie, par moment et qu’il ne tenait qu’à moi que cela soit encore plus présent. J’ai été chamboulée par le fait que tout était déjà là, il y avait juste à Être. Et ces formules , “tout est déjà là“ et “juste à Être“ prenait corps dans la matière, prenait sens dans ma vie. Elle sortait de l’intellec’ pour se vivre, se vivre pleinement, en conscience et joyeusement.

Il n’y avait rien à faire de plus pour réussir ma vie, peut-être même (surement d’ailleurs) en faire moins !

Alors, je ne résiste pas à cette invitation qui prendra la forme d’une question : est-ce que nous ne courrons pas derrière quelque chose qui est déjà présent dans notre vie ? 

Texte & photo © Nadège Depresle

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