Je venais de conclure notre conversation par la phrase que je redoutais prononcer : “il n’y a pas de solution.“ Cela impliquait pour elle de renoncer. Et renoncer, on peut le dire, on peut l’écrire mais de là à le faire… Nous avions pourtant tourner la situation dans tous les sens, appelant même en renfort sa soeur pour multiplier nos chances. Et c’est en me dirigeant vers la porte de sortie qui allait sceller le sort de cette situation que j’ai dit : “j’ai bien pensé à un truc cet après-midi, mais…“ Ma phrase s’est suspendue. J’ai attrapé mon ordi tout en expliquant ce que je m’apprêtais à faire. Je n’en menais pas large. La possible solution se trouvait dans un mail. Dis comme ça, ça parait simple. Et pour faire écho à ma chronique Intérieur sur la joie, ce n’est pas parce que c’est simple que c’est facile. Ce mail contenait à lui tout seul une sortie de zone de confort, un oser demander à une parfaite inconnue et un oser faire ce qui ne se fait pas habituellement, conventionnellement.
J’ai rassemblé mon courage, soutenue par ma fille pleine d’espoir et cette phrase “rendre l’impossible possible“.
Et au petit matin, j’ai découvert la réponse. Renoncer ne serait pas nécessaire. Elle allait être tellement heureuse !!!
En écrivant ces mots, je mesure combien de fois cette année, j’ai osé aller vers cette inconnue, vers ce non-conventionnelle, combien de fois j’ai osé partager, proposer une idée folle (mais pas si folle). Et à chaque fois, un “OUI“. Un oui.
Dire oui à ce que nous murmure notre voix intérieure, faire confiance, se faire confiance et ne pas renoncer à notre idéal, à nos aspirations, à nos souhaits les plus sincères.