L’enthousiasme, un moteur de vie

“On va voir les vaches ?“ comme dans la pub, je ne sais plus laquelle. Je crois qu’elle n’était pas encore sortie de son lit quand elle m’a demandé si elle pouvait faire sa valise. Ben non, on part dans sept jours ! Et je ne sais pas vous, mais chez moi, il n’y a pas assez de linge pour faire une valise aussi tôt sans manquer de vêtements à un moment.

Seulement, voilà, on n’avait pas du tout le même nombre de jours au compteur. 

Pour elle, c’était dans cinq jours. Elle enlevait la journée à peine commencée et celle où on allait arriver en fin d’après-midi. Je me suis amusée de voir comment on peut déformer la réalité. Ou pour être plus précise, l’ajuster pour qu’elle nous paraisse plus douce, comme un petit arrangement entre ami. 

Et chaque matin, j’ai eu le droit à la même demande. En journée, aussi. “Est-ce que je peux préparer ma valise ?“

Devant tant d’enthousiasme, j’ai compris plusieurs choses que j’ai envie de vous partager :
– Est-ce que ce n’est pas magnifique de se lever chaque matin avec une envie profonde qui nous anime ?
Pour moi, écrire fait parti de ces joies quotidiennes, de ce truc qui peut changer mon énergie maussade en énergie de joie, comme l’eau transformé en vin. A peine croyable ! Coacher me fait cet effet là aussi.
➝ Comment identifier ce qui élève ou transforme votre énergie ?

– C’était si bon d’être connectée à cet enthousiasme. Les puristes diront : “oui, mais elle n’est pas dans l’instant présent, elle est dans sept jours, ou cinq“ selon le mode de calcul du puriste (moi, je pense qu’il va opter pour 7 jours). Et quand bien même, n’est-ce pas merveilleux, oui j’utilise des superlatifs, que d’attendre la suite de sa vie avec cet élan de joie.
➝ Et qu’est-ce que vous avez prévu dans les prochains jours ? Et quand vous y pensez vous vous sentez comment ? Est-ce qu’il y a quelques choses à changer, ajuster, modifier, enlever par rapport à ça ?

– Devant cette joie qui aurait pu être mienne, car j’étais moi aussi très heureuse de pouvoir partir là-bas, j’ai vu que mon attention était dans le moment présent. D’abord déçue, jugeante. Ben quand même réjouit-toi !!! Telle une injonction de toute beauté qui ne rime à rien mais qu’on se fait quand même, comme une vieille habitude dure à lâcher. Découvrir que j’étais davantage dans le présent était comme un cadeau à moi-même. Le présent tant fuit dans le passé ou le futur. Le présent était là, et je n’avais qu’une envie, c’est que cela demeure ainsi.
➝ Et si vous vous autorisez à ne pas être dans la même énergie, la même émotion, le même état que l’autre, qu’est-ce qui se passe après ?

Inspirons-nous des autres en restant nous-même !

Texte & photo © Nadège Depresle

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